Par Eric Lecluyse
On évite : les gadgets, les machines avec des consommables polluants hors de prix (capsules de café, etc.), les vêtements produits dans des conditions douteuses, les cosmétiques trop chimiques, les boîtes cadeaux Smartbox, Wonderbox & Co (système qui entame exagérément les marges des prestataires, offres à durée limitée qu'on oublie trop souvent d'activer…) .
On choisit plutôt : le Fairphone 2 (si la personne a vraiment besoin d'un nouveau mobile), les marques de mode éthique, les produits de beauté plus responsables (marques repérées par l'association Slow Cosmétique, ou la nouvelle gamme Les Happycuriennes de notre amie Carole Marchais), les spectacles, les voyages et autres cours d'œnologie achetés directement auprès du professionnel ou via une plateforme éthique du type Fairbooking.
On évite : les emballages, serviettes de table et guirlandes en papier.
On choisit plutôt : des emballages réalisés à partir de jolis carrés de tissu selon l'art ancestral japonais appelé furoshiki, les serviettes lavables en tissu, la déco maison durable (idées sur Réparons et Re-parons Noël).
On évite : la viande d'élevages intensifs, le foie gras (synonyme de grande souffrance animale).
On choisit plutôt : de la viande bio (un label qui garantit des conditions de vie moins désastreuses pour les animaux) en quantité raisonnable. Et plutôt de la volaille que de la viande rouge (l'impact environnemental est beaucoup moins élevé).
On évite : les espèces pêchées en eau profonde (empereur, sabre noir, sébaste, lingue bleue…) et les espèces menacées (anguille, raie, merlan, thon rouge…).
On choisit plutôt : les poissons d'élevage bio et les espèces non menacées (hareng, lieu jaune, lieu noir, maquereau, sardine…). Vous pouvez vous fier à la mention MSC, le label du Marine Stewardship Council, qui publie un tas d'infos sur son site.
On évite : les vins de coopératives ou de domaines non responsables, avec du raisin bourré de pesticides, des sucrées ajoutés, des arômes, des sulfites à gogo...
On choisit plutôt : des vins bio (qui signifie que les vignes ne sont pas traitées) ou, mieux, issus de la biodynamie. Les choisir avec peu de sulfites ajoutés (ils peuvent être utiles pour stopper l'oxydation du vin mais point trop n'en faut), ce que garantit par exemple le label Nature & Progrès. Ou choisissez un vin "nature" (ou "naturel") sans sulfites ajoutés : ce terme (non encadré par la législation) indique que le vigneron tourne le dos aux pratiques industrielles de viticulture et de vinification : il travaille en général sans sulfitage, ni collage, à partir de levures indigènes.
Bonne nouvelle : le marché du vin bio et "nature" s'est beaucoup développé ces dernières années. Même en Champagne, où le bio reste toutefois (trop) rare (nous en reparlerons très prochainement)...
Dernière mise à jour : 16/12/2015
des restaurants engagés