- Izba -

Dans ce restaurant aux allures de datchas, ces maisons traditionnelles russes, les clients font confiance à la cuisinière. Daria Sobowiec s’est convertie au végétarisme sur les pas de son mari, gérant du restaurant depuis 2010 et adepte de longue date de ce mode d’alimentation. Inspirée par l’Europe de l’Est, où la tradition végétarienne est vivace, elle fait la part belle aux légumes, aux ravioles et chaussons farcis, aux soupes de type bortsch, etc. La chef, d’origine russe, tient d’ailleurs un blog, mangezvégé, et vient de publier un livre, « Recettes végétariennes slaves », aux éditions militantes La Plage.

Mais Daria Sobowiec aime aussi adapter les traditions françaises, avec, par exemple, un bourguignon de seitan. Ou simplement inventer des mets aussi surprenants qu’appétissants : soupe froide aux petits pois et citron, far salé aux aubergines et à l’aneth, flan au potiron-noix et son tartare d'algues, strudels aux légumes, tiramisu aux fraises, Monbazillac et fromage blanc… « Elle a beaucoup d’imagination », résume son époux. Ses plats, à base de céréales complètes et de légumineuses, sont toujours travaillés et pas austères pour deux sous. « Ils sont plus festifs que macrobiotiques », reprend Cyrille Dorowiec.

Le menu change tous les jours, avec le choix entre 2 ou 3 entrées, plats et desserts. Le plat du jour est à 9,50 €, la formule comprenant entrée et plat à 13 €. Compter 17 € pour un menu complet. Il y a toujours des options sans gluten, végétaliennes ou sans lactose. Pour les autres régimes, il suffit de préciser à l’avance et la cuisinière saura préparer un plat adapté. Elle maîtrise d’autant mieux les ingrédients que tout chez Izba est cuisiné sur place - sauf le pain et les glaces - et que la plupart des fournisseurs sont de la région. « La Dordogne est l’un des premiers départements de production bio de France. Nous avons donc un large choix de fruits, de légumes et de farines», pointe Cyrille Sobowiec. Pour le reste, direction la Biocoop locale.

Situé dans le centre historique de Périgueux, le restaurant, qui peut servir 30 couverts dans deux salles, est souvent plein. Il est donc préférable de réserver, même une heure à l’avance. Mais une fois dedans, un coin lecture, avec une bibliothèque sur l’écologie et la nature, signale qu’ici, on a le droit de prendre son temps. 

Chaussons briochés façon pirojkis, aux endives et aux châtaignes : Izba dévoile sa recette > Lire la suite

Publié le : 13/04/2014 à 20h31
Dernière mise à jour le : 15/04/2014 à 17h06